Arrivée il y a deux jours sur l’île de Pâques, je sens dès ma sortie de l’avion que l’air est différent. Je vais me plaire ici.
Je sympathise rapidement avec Perrine, une bibliothécaire suisse de 34 ans, qui a réservé le même hôtel que moi. Nous choisissons finalement de partager une chambre et de faire ainsi quelques économies (l’île de Pâques est assez coûteuse), puis nous nous dirigeons vers le volcan Rano Kau, malgré la pluie, ce qui nous permet de visiter la partie sud de l’île :
Au retour, nous avons la chance d’être prises en stop par des touristes chiliens, ce qui nous permet d’avoir une idée des prix de location des voitures. La propriétaire de notre hostal nous propose alors de louer sa voiture pour un prix raisonnable. Perrine n’aimant pas conduire, je me retrouve à conduire un 4×4 sans même que mon permis de conduire me soit demandé !
Même si nous avons eu du mal à nous comprendre, l’embrayage et moi, conduire un 4×4 dans des chemins défoncés est une de mes expériences préférées pour le moment !
Et j’ai eu de la chance d’avoir une copilote calme qui ne m’a à aucun moment insultée lorsque je roulais trop vite dans les crevasses et provoquais ainsi des secousses dignes d’un Paris-Dakar. Merci Perrine !
Louer une voiture est à mon avis le moyen le plus simple, le rapide et le plus économique. En une journée, on a pu voir la quasi totalité de l’île !
Le village d’Orongo :
A nouveau le volcan Rano Kau, cette fois avec du soleil :
Puis nous partons voir les différents Moai de l’île :
Avec un arrêt à Rano Raraku, la carrière de Moai :
Puis route vers le célèbre Ahu Tongariki :
Le spectacle est assurément impressionnant, même si les paysages ne sont pas en reste !
L’arrêt suivant est pour Ahu Te Pito Kura, où l’on trouve une grande pierre ronde polie, représentant le nombril du monde :
Il paraît que le toucher augmente les « chances » de se marier, nous tentons donc l’expérience. On en reparle dans 10 ans !
Nous arrivons ensuite à la playa de Anakena :
Nous revenons ensuite à l’intérieur de l’île, pour voir la carrière de Puna Pau, où étaient faits les chapeaux des Moai :
Puis cap vers le Ahu Akivi :
Nous décidons ensuite d’aller voir une grotte à ciel ouvert :
La dernière étape de la journée est pour le Ahu Tahai, près de Hanga Roa, la seule ville de l’île :
La dernière journée est consacrée à l’ascension du volcan Terevaka, le plus haut mont de l’île (511m). Nous sommes accompagnées dans notre périple par trois compagnons, renommés pour l’occasion Jean-Pierre, Jean-Jacques et Jean-Claude, qui resteront 3h avec nous avant de nous abandonner sans scrupules pour des touristes allemands. L’appel de la charcuterie, sans doute.
Cette balade nous permet d’avoir de très beaux panoramas de l’île :
Je suis très contente de ces deux jours, et surtout d’avoir pu me balader de manière complétement autonome. L’île de Pâques est une île fascinante, et ses mystères sont loin d’être tous percés !
Après 5h d’un vol passablement agité, me voici installée dans un café de l’aéroport de Santiago, où j’ai manqué tuer mes voisins de table en leur jetant involontairement mes couverts (ils ne semblent pas s’en être formalisés)… Dans quelques heures, j’embarque pour 13h de vol pour Auckland, ce qui me fera arriver le 28 matin, et fait ainsi disparaitre mon 27 août dans les limbes. Perturbant.
Le premier tiers de mon tour du monde s’achève dans une légère nostalgie et beaucoup d’attentes pour la suite !
Magnifique cette île 🙂 Je suis très étonnée qu’elle paraisse aussi déserte sur tes photos, aucune horde de touristes faisant crépiter leur appareil photo devant les statues…est-ce dû à la saison ?
Figure toi que j’étais très surprise aussi. Je pense que c’est la saison, et aussi le fait d’avoir été autonome avec la voiture, ce qui a évité d’être avec les cars de touristes.